Eglise
L’église actuelle fut édifiée dans l’enceinte du château (XIIème siècle) où se trouvait déjà l’église primitive. Commencée en 1420, la construction était sans doute achevée en 1471. Vers 1570, l’église est dévastée pendant les guerres de religion. La chapelle de la Vierge, chapelle du Rosaire, est reconstruite en 1619. Au XVIIIème siècle, sous la révolution les émissaires de Javogue signent tristement leur passage. Au milieu du XIXème siècle, Alexandre Mauvernay, un enfant du pays, crée la grande verrière du Chœur. Alexandre Mauvernay, peintre verrier, né en 1810 à Montromant dans le Rhône est mort en 1898 à Saint-Galmier. Ami et disciple du peintre Jean Auguste Dominique Ingres, il installe son atelier à Saint-Galmier en 1839. Son fils Barthélémy le seconde et lui succède en 1898. A la mort de celui-ci en 1909, ses sœurs tiendront ouvert l’atelier jusqu’en 1917. L’atelier Mauvernay a travaillé pour de très nombreuses églises en France et à l’étranger. Il a également réalisé des vitraux profanes dont une collection est présentée à la Chapelle Notre Dame des Pauvres à Saint-Galmier. L’ancien donjon servit de clocher jusqu’à sa démolition en 1899 lorsque la façade est refaite. Celle-ci sera à nouveau restaurée en 1987. La restauration de l’abside et des vitraux du Chœur a lieu en 1989. C’est en 1993-1994 qu’est réalisée la restauration intérieure. La démolition de la halle couverte du marché aux volailles, rue Didier Guetton, avait provoqué des fissures dans le chevet de l’église et des morceaux d’enduit sont tombés. C’est ainsi que des décors sont apparus sous l’enduit blanc qui couvrait tous les murs de l’église.

La Vierge du Pilier
Cette vierge gothique en pierre calcaire, fin XV, début XVI, fut initialement vénérée sous le nom de Notre-Dame de Grâce et était particulièrement invoquée pour les enfants malades. Elle est sans doute l’œuvre de l’école de Michel Colombe, sculpteur dont l’art rayonnait dans la vallée de la Loire. En 1793, elle échappe aux fureurs révolutionnaires grâce à un membre de la famille Point qui la cacha dans un amas de…

Chapelle Saint Eloi
Saint Eloi est le protecteur des orfèvres, maréchaux-ferrants, forgerons et agriculteurs. Il est fêté le 1er décembre. La chapelle fut réservée aux maréchaux-ferrants à partir de 1490 pendant 4 siècles. Ils y avaient sépulture. Le vitrail représente Saint-Eloi, orfèvre et trésorier de Clothaire II, et Dagobert (588-660) dont il fut le principal ministre. L’autel de pierre est le plus ancien de l’église : XVème siècle. Face à l’autel le buste…

Chapelle Sainte Cécile et Sainte Catherine
Elle était initialement réservée aux charpentiers et dédiée à Saint Nicolas et Saint Joseph.
Face à l’autel dédié à la Vierge, belle toile du XVIIème siècle, Saint Nicolas, évêque de Myre, protecteur des enfants sages et des écoliers. Le vitrail (Mauvernay – 1865) représente à gauche Sainte Cécile, protectrice des musiciens et à droite Sainte Catherine portant la palme du martyre, protectrice des jeunes filles. Sainte Cécile répond à…

Chapelle Saint Antoine de Padoue
Il est invoqué pour retrouver les objets perdus. Le vitrail représente à gauche Saint-Galmier, à droite Monseigneur Pagnon, vicaire général de Lyon, natif de Saint-Galmier, et en fond l’ancien clocher de Saint-Galmier. Sur l’autel, remarquez la statue de Saint Antoine de Padoue et face à l’autel, la peinture, de Gabriel Blanchard (1681), qui représente la rencontre, dans le désert, de Saint-Paul, ermite, et de Saint Antoine. Prière à…

Chapelle du Sacré Coeur
Elle était autrefois dédiée à Saint Barthélémy, protecteur des bouchers. Cette chapelle est maintenant dédiée au Sacré Cœur et une peinture murale a été mise à jour lors de la rénovation de l’église. Le vitrail rappelle la rencontre de Jésus avec la Samaritaine. L’arcature d’entrée de la chapelle comporte un décor peint de torsades que l’on retrouve en décor sculpté sur des portes de maisons baldomériennes d’époque…

Chapelle Saint François d’Assise
Elle était autrefois dédiée à Sainte Barbe, protectrice des mineurs et des sapeurs-pompiers et à Saint Yves. La statue de Saint François est encadrée par celle de Saint Antoine ermite, fêté le 17 janvier, et d’un saint évêque. Les stalles sont du XVIIème siècle. Le vitrail représente Saint François d’Assise à genoux devant le Christ et la Vierge (Mauvernay – 1883). « Loué sois-tu, mon Seigneur,
avec…

Chapelle Saint Joseph
Saint Joseph est le protecteur des menuisiers, charpentiers. Saint Joseph, le père de Jésus, est un personnage bien mystérieux, mais très important ; il est fêté deux fois : Saint Joseph, époux de Marie, le 19 mars et Saint Joseph, artisan, le 1er mai. En 1614, la chapelle fut celle de la confrérie de Saint Joseph rassemblant les menuisiers, charpentiers, tonneliers et serruriers de la ville. A l’arrière…

Chapelle du Rosaire
Elle est l’une des plus anciennes et, dès sa construction, elle fut vouée au culte de Notre Dame. Dévastée en 1570, elle resta désaffectée jusqu’à la fin des guerres de religions en 1618 (noter la date 1619 sur la clé de voûte). L’autel et la statue de la Vierge à l’enfant sont en marbre du XIXème. Les vitraux de Mauvernay représentent (de gauche à droite) Saint Dominique recevant…

Chapelle de la Croix dite du Vernay
Elle devient, au XVème siècle, la chapelle de Saint André. C’était anciennement la chapelle seigneuriale du Manoir Du Vernay. Le Christ monumental de cette chapelle est d’inspiration romano-gothique : le linge qui ceint les reins est typiquement roman. Il provient des ateliers des petites sœurs de Bethléem en Savoie et a été acheté par le père Barbier, ancien curé de la paroisse. Il a remplacé le grand Christ du XVIIIème…

Chapelle Saint Jean
Elle est affectée à Saint Jean Baptiste. L’autel date du XIXème siècle. Le dessus a été réalisé en trompe l’œil, tout simplement par souci d’économie. Face à l’autel, un tableau représente le vœu de Louis XIII ou bien Saint Louis devant la couronne d’épines. Ce tableau serait une copie du tableau de Ribeira, l’original se trouvant à l’Escurial. Les angelots et motifs d’entrelacs au plafond sont d’origine (XVème siècle)…

Chapelle Saint Curé d’Ars, maintenant Saint Clément
Les intrados (faces inférieures des arcs) sont d’origine. Sur le vitrail, Saint Galmier (Baldomérus en latin) et Saint Clément, pape. Des bandes de style moyenâgeux se croisent et tournent les unes dans les autres. Lors de la restauration, on a laissé les traces aux bords intérieurs de la fenêtre, il y avait deux époques qui se mélangeaient. Le crochet à la clé de voûte servait à attacher une…

Chapelle Sainte Jeanne d’Arc
La chapelle est dédiée à Jeanne d’Arc. Le 27 janvier 1894, Jeanne est déclarée «vénérable» par Rome.
Le 18 avril 1909, elle est béatifiée à Saint-Pierre de Rome.
Le 30 mai 1920, elle est canonisée. Lors de la restauration de l’église, une certaine patine a été volontairement gardée pour que les peintures ne paraissent pas trop neuves. Presque tout a été refait, aussi bien les blés…

Chapelle des Fonts Baptismaux
Cette chapelle abrite une armoire à baptêmes du XVIIIème siècle, à 4 pans, travaillée dans la masse, dorée à la feuille et surmontée d’un ciborium (baldaquin) daté de 1718 sur lequel on peut admirer le baptême de Jésus par Saint Jean Baptiste. Les panneaux sculptés évoquent des scènes des Actes des Apôtres :
– A droite, le baptême du centurion Corneille par Saint Pierre,
– A gauche,…

Statue de Saint-Galmier, avec l’enclume du forgeron – XIXème siècle
Saint-Galmier vécut au VIIème siècle. Son nom est la déformation du nom germanique WALDEMAR, latinisé en BALDOMERUS. Humble forgeron, il fut remarqué par l’abbé de Saint-Just de Lyon comme « l’or caché sous la cendre ». L’archevêque Gandésic l’ordonna sous-diacre. Après sa mort, vers 650, les miracles fleurirent sur sa tombe. Il est fêté le 27 février. Par la suite, sa paroisse natale prit son nom pour honorer sa mémoire.…

Le Triptyque
Don d’un chanoine de Montbrison appartenant à la famille Henrys (vers 1548). Cette œuvre du XVème siècle en bois, travaillée dans la masse et dorée à la feuille, serait attribuée aux imagiers des Flandres. Elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1905. Le panneau central est occupé par une Vierge à l’oiseau. Elle est encadrée à gauche par Sainte Catherine foulant aux pieds un philosophe qui se tire la barbe…

L’ancien Jubé
L’église était séparée en deux parties. Le jubé était la clôture de pierre surmontée d’une tribune qui séparait la nef des fidèles de la partie réservée au clergé. La communauté de prêtres chantait les offices dans les stalles placées de part et d’autre. Le jubé de Saint-Galmier a été mutilé en 1570 par les armées protestantes de Coligny, a été ouvert en 1674 et supprimé au XVIIème siècle. Sur les…

Le Choeur, les vitraux
Ils sont l’œuvre du maître verrier Alexandre Mauvernay, au milieu du XIXème siècle. Ils représentent autour du Christ, des personnages de l’Ancien Testament, les Évangélistes et les Pères de l’Église. De gauche à droite, en haut : St Grégoire, St Augustin, St Matthieu, St Jean l’Evangéliste avec l’aigle, le Christ enseignant, St Pierre avec les clefs et le coq, St Marc avec le lion, St Luc avec le taureau, St…

Le Choeur, les sculptures
Au début du XIXème siècle fut acquis un maître-autel en marbre polychrome venant de l’église Saint Maurice de Vienne. Il fut modifié après le concile Vatican II et l’une des sculptures resta en dépôt à la sacristie. Lors de la restauration de 1993 – 1994, le tabernacle est replacé au fond du Chœur et les 8 sculptures ont pris place sur des stèles de chaque côté. A gauche du tabernacle…