Foire de la Sainte Catherine

Saint-Galmier, il était une foire…

 

… Il est toujours une foire. Celle de la Sainte-Catherine s’est enracinée depuis des siècles et aimante toujours des milliers de visiteurs.

On sait l’adage. « A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine ». Mais, à l’évidence de l’histoire, il n’y a pas que le bois à le faire. La foire du 25 novembre née au moyen-âge a tenu tête au temps. Sans se faner. Chaque année quand le ciel hésite entre automne et hiver, elle se déploie dès potron-minet. La nuit s’en va. Lustrées, les vaches arrivent et se groupent en grappes devant le casino. Ce n’est pas un lion blanc qui va les inquiéter. Tout près, place des Roches, les chevaux aux crinières coiffées hennissent. Et partout, à l’heure où le jour s’allume, les étals s’ouvrent. La ville devient alors un immense marché aux mille offres. Tout se croise, tout se trouve. Le bermuda et la parka. Le tee-shirt et la veste polaire. La tong et la botte. Le pendentif et la pince-outil. L’aquarelle et la poêle. La montre et la marmite.

 

En file, la foule défile, déambule pas dans pas et coude à coude. Elle flâne de banc en banc, de rencontre en rencontre, d’achat en achat. Ici, un bateleur brandit et agite un ouvre-boite magique. Là, un bonimenteur vante les parfums de sa confiserie et chante les vertus de ses tisanes. Enrico Macias aussi chante. « Enfants de tous pays » ensoleille et attire devant le stand où s’alignent mille CD d’hier et de toujours.

Le matin avance. Nait un début de faim. Facile à apaiser. Un churro ? Une crêpe ? Un beignet ? Un hot-dog ? Une barbe à papa ? Et puis, une chope de bière artisanale ou un verre de Côtes du Forez. Selon. Histoire de s’alimenter l’appétit avant de rejoindre une table accueillante où, en ce jour faste, les petits plats se mettent dans les grands.

Déjà l’après-midi. Le parcours se poursuit. Divers et surprenant. D’impressionnantes machines agricoles rutilent et d’attendrissants chiots frisés pleurent l’adoption. Les derniers modèles d’une marque automobile brillent et rugissent. Des lapins nains glapissent d’impatience derrière les grilles de leurs cages.
On continue. A ce virage, une montagne de marrons. A un autre une galerie de chaises cannées. Des écharpes et des fromages. Des miroirs et des saucisses. Des bonzaïs, des pots de miel, des arrosoirs. Qu’en dirait Jacques Prévert ? Ici, l’inventaire s’étire sans fin. Certainement il se réjouirait. Comme le font les milliers et les milliers de familles, qui, année après année, se donnent un rendez-vous de fidélité avec la Sainte-Catherine. 25 Novembre. La date s’est enracinée dans les agendas et dans les cœurs.

 

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