Atlas de la biodiversité

Saint-Étienne Métropole s’engage au quotidien pour préserver la biodiversité de notre territoire notamment à travers la déclinaison de “Contrat Vert et Bleu” financé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans l’objectif de prendre en compte, protéger et restaurer les corridors écologiques, qu’ils soient liés au végétal (trame verte : haies, forêts, arbustes…) ou à l’eau (trame bleue : rivières, étangs, zones humides…). 

Dans cette dynamique, Saint-Étienne Métropole lance son Atlas de la Biodiversité en partenariat avec France Nature Environnement Loire et la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, afin de mettre en place des actions ciblées pour leur protection. Ce projet se déclinera sur 2023. 41 communes participent ; 12 ont déjà réalisé un ABC.

 

Afin de réaliser l’Atlas de la Biodiversité Communal (ABC), la commune de Saint-Galmier a besoin des baldomériens pour identifier les espèces présentes sur le territoire communal.

 

Qu’est-ce qu’un atlas de la biodiversité ? Un atlas de la biodiversité (ABC) est une démarche pour découvrir, valoriser et préserver les espèces d’animaux (faune) et de plantes (flore) sur un territoire.

À travers des diagnostics scientifiques de collectes naturalistes réalisés par des experts de la Flore et de la Faune, l’atlas de notre territoire va se dessiner  permettant de mieux connaître la biodiversité et donc mieux la protéger.

 

Comment faire ?
Si vous voulez vous lancer dans l’aventure, c’est facile et ludique. Il vous suffit d’observer, de photographier et de partager vos observations sur la nature qui vous entoure : Rendez-vous sur https://engageepourlanature.saint-etiennemetropole.fr/

Des actions sont également prévues : un concours de photos et, dans le cadre des « Rendez-vous aux Jardins », la mise en place de mangeoires et d’abreuvoirs pour les oiseaux. Nous relaierons de nouveau cette action au printemps : hérissons, écureuils, petites bêtes et plantes vous donnent rendez-vous aux beaux jours. Suivez cette aventure sur Illiwap, Facebook et notre site internet !
Par ailleurs, vous pouvez rejoindre la sous-commission biodiversité, au sein de la commission extra-municipale Transition écologique.

 

Quelles espèces faut-il observer sur la commune : quatres enquêtes naturalistes  participatives

En balade, sur le chemin du travail ou de l’école ou par la fenêtre, nous vous invitons à ouvrir l’oeil. Tout le monde peut agir !

 

  • Les écureuils et hérissons

Cette observation concerne plutôt les écureuils roux, que l’on aperçoit régulièrement dans les parcs (parc municipal) sur les branches ou au pied des arbres, et les hérissons d’Europe qui sont généralement de sortie à la tombée de la nuit (de mars à septembre, une fois sorti d’hibernation, c’est la période d’activité du hérisson).Malheureusement victimes d’écrasements routiers, mais aussi, pour le hérisson, de noyades ou de contamination par les insecticides, ces deux espèces plaisantes à voir en ville sont en danger. Alors préférons lever le pied et ouvrir l’œil!

 

  • La flore rudérale

Mais qu’est-ce que c’est ? Plus communément appelée « mauvaises herbes », il s’agit en fait des plantes qui poussent spontanément en ville, en bas d’un mur près d’un caniveau ou dans les fissures d’un trottoir. Pour cette étude, seules quatre espèces doivent retenir votre attention : l’herbe aux verrues (chelidonium majus), la cymbalaire des murailles (cymbalaria muralis), l’achillée millefeuilles (achillea millefolium) et la vipérine (echium vulgare).Ces plantes présentent un intérêt paysager mais ont aussi des propriétés médicinales (antitussif, anti-inflammatoire, diurétique, etc.)

 

  • Les insectes

En 30 ans, près de 80 % des insectes ont disparu en France.
Seuls quelques insectes sont à repérer : les papillons comme le paon du jour, les gendarmes, les lucarnes cerf-volants et les hannetons.

 

  • Les martinets et hirondelles

Chaque année au printemps, les hirondelles et martinets nous font l’honneur de leur présence après une longue migration de plus de 6 000 kilomètres depuis l’Afrique. Ils repartiront vite, alors observons-les attentivement…

L’hirondelle de fenêtre est reconnaissable grâce à son croupion, sa gorge et son ventre entièrement blancs contrastant avec ses ailes noires.
L’hirondelle rustique se reconnaît grâce au long prolongement de la queue par des filets et à sa face rouge foncé.
Le martinet noir possède de longues ailes en forme de boomerang et son vol est très rapide.
Le martinet à ventre blanc plus grand que son cousin . La colonie stéphanoise constitue la première colonie française avec plus de 800 sites de reproduction connus.

 

 

Adoptez les bons réflexes en faveur de la biodiversité. C’est simple et utile. Que vous soyez simplement habitant, agriculteur ou entrepreneur de la Métropole… Tout le monde peut agir !

 

Plus d’infos : Cliquez ici

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